« Dis-moi, parce que je suis à deux doigts de prendre rendez-vous pour qu’on me prescrive des anxiolytiques… j’ai 28 ans. C’est qu’on l’astuce pour ne pas faire naufrage ? Comment garder espoir ? (…) »
Il y a deux ans, en voyant la France dépérir sous les injonctions du gouvernement, sous l’ampleur de cette comédie humaine, sous l’accroissement de la délinquance, la menace terroriste, la déconstruction culturelle, la détestation de la nation, l’indifférence des gens… j’ai craqué, moi aussi.
je ne supportais plus d’être « la seule » à subir tout ça, de devoir me heurter à la surdité, aux moqueries et aux humiliations de mes contemporains, jusqu’à devoir trouver refuges, entre autres, dans des écrit. Puis il y a eu Livre Noir. Il y a eu une rencontre. Il y a eu Eric Zemmour.
Il y a eu cette mobilisation inattendue. Ce soulèvement. Cette espérance. Ce souffle. Cet esprit. Cette perfusion de patriotisme qui ravive toutes les flammes qu’on a en soi et qu’on pense éteintes si personne n’est là pour nous rappeler qu’elles brillent. Ces petites flammes peuvent embraser le monde.
Alors aujourd’hui, je n’ai sans doute pas plus d’espoir que toi, j’observe avec dégoût ce que les uns gâchent, ce que les autres brisent et ce qu’une poignée tente de sauver. Mais quand on manque d’espoir, il reste toujours le devoir. Il reste l’honneur. Il reste le patriotisme. Cet amour fou de la France qui nous a guidés pendant des mois.
Tu as assisté, comme moi, à une renaissance inespérée. Tu as vu ces larmes dans les yeux d’Eric Zemmour, le soir de notre défaite. Tu as vécu des émotions fortes et des émotions refoulées lorsque ceux qui t’entouraient refusaient de te comprendre ou se moquaient de toi. Tout ça, conserve-le.
Parce que ce n’est que le début. La France a versé beaucoup de sang. Elle a failli mourir de nombreuses fois. Mais à chaque fois, elle s’est relevée. Je ne t’écris pas ça pour t’arracher un petit sourire de satisfaction, mais parce que c’est la réalité. Alors ils peuvent bien se moquer, ils peuvent bien nous rire au nez, ils peuvent bien nous haïr, ils peuvent bien nous cracher à la figure, ils peuvent essayer de nous arracher le coeur : tant qu’il y aura une poignée de coeurs enflammés, comme le tien, ils auront beau être plus nombreux, nous serons toujours plus grands.
Le désespoir et le doute font partie du combat. Nous avons franchi des obstacles, nous avons atteint des sommets, nous avons connu des échecs, mais il faut du temps pour vaincre. Il faut du temps pour reconquérir. A condition de se tenir debout, toujours.
Alors restons mobilisé, votons, militons, prenons des coups mais ne restons pas à terre, réécoutons le serment de Villepinte, les discours d’Eric Zemmour et de Guillaume Peltier au Trocadéro, levons-nous, avançons. La France n’a jamais été sauvée par les larmes. Battons-nous.
Maud

Oui, la France a failli tomber maintes fois. Elle s’est toujours relevée. Alors, quand la fête est finie, c’est la vie qui commence. C’est ce que je me suis dit le soir du résultat en demi teinte d’Eric Zemmour à la présidentielle. Je vous rejoins : » Le désespoir et le doute font partie du combat. Nous avons franchi des obstacles, nous avons atteint des sommets, nous avons connu des échecs, mais il faut du temps pour vaincre. Il faut du temps pour reconquérir. A condition de se tenir debout, toujours. » Courage, patience et force d’âme.
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