Alors que tout semble s’écrouler autour de François Fillon, le rassemblement du Trocadéro se transforme rapidement en une véritable marée humaine. Les organisateurs évoquent 100.000 personnes selon BFM TV (40.000 selon la police). Les photos auront tendance à confirmer ce chiffre. Qui l’eût cru ?

En trois jours, l’appel au soutien des militants s’est répandu dans toute la France ; une mobilisation inattendue alors que le candidat croule depuis quelques jours sous les accusations et abandons de certains de ses élus. Mais François Fillon déclarait encore aujourd’hui ne compter que sur le soutien des Français :« Vous êtes la preuve vivante que rien de grand ne peut se faire sans vous. »

Contre vents et marées, les militants se déplacent de toute la France. Le rassemblement commence sous la pluie et se termine sous un soleil éclatant. Un signe, pour certains…

« A cet égard, même si toute cette charge contre moi est injuste, révoltante, instrumentalisée, je vous dois des excuses, dont celle de devoir défendre mon honneur et celui de mon épouse alors que l’essentiel est pour vous comme pour moi de défendre notre pays. »

Face à l’engouement médiatique dont le candidat LR fait l’objet, c’est une véritable armée d’élus qui le rejoint sur scène. Une initiative saluée par les militants qui répond à la rumeur d’un éventuel retour d’Alain Juppé : non, le candidat de la droite et du centre, c’est François Fillon !

François Fillon décide de porter son discours en faveur de son programme et contre sa principale rivale, Marine Le Pen. Ce à quoi répondent des jeunes d’Action Française prenant pour cible la tribune des journalistes, à quelques mètres de la scène.

https://www.youtube.com/watch?v=i1RWqOrKXgw

Invité au JT de France 2, le candidat réaffirme son engagement et confirme qu’il ira de nouveau jusqu’au bout en union avec sa famille politique.

« Je ne vois pas de raison de retirer ma candidature, cela aboutirait à une impasse politique (…). Il n’y a pas d’alternative, il n’y a pas d’autre projet qui permette de redresser le pays (…). Personne ne peut m’empêcher d’être candidat, personne n’a le pouvoir de me faire retirer ma candidature (…). Je ne suis pas enfermé, je ne suis pas autiste, je veux convaincre ma famille politique. »

Maud PROTAT-KOFFLER